14 JANVIER

 

 1887

Au cours d'une traversée de Portland vers Cherbourg, la goélette française La Bretonne fait naufrage dans la tempête. Son équipage est sauvé par un vapeur anglais.

1917

Le patrouilleur français Saint Louis II coule dans le Pas de Calais à la suite d'un abordage avec un destroyer anglais.

 1994

Alors qu'il navigue par beau temps à l'entrée de la Manche, le cargo panaméen Sweetie Sandra (12498 t.), chargé de près de 18000 tonnes d'acier embarqué à Saint Pétersbourg, commençe à faire eau. Son équipage de 26 hommes originaire de Croatie et des Philippines émet un message de détresse puis abandonne le navire. Les hélicoptères de la base de Culdrose se portent à leur secours et tous sont repêchés sains et saufs. Le cargo lui, continue de dériver jusqu'à finir par couler quelques heures plus tard au point 48.29N 07.48W.

 

La guerre sur mer

1797

Au début de janvier 1797, une grande partie des navires de la flotte engagée dans la désastreuse tentative de débarquement en Irlande était de retour à Brest. Toute cette expédition qui avait été placée sous le signe de la malchance et des coups de vent se soldait par un fiasco. Dernier bâtiment d’importance, le vaisseau de 74 canons Droits de l’Homme, Capitaine de Vaisseau Jean Baptiste de Lacrosse, était encore à la mer pour s’assurer qu’aucun navire français n’avait été jeté à la côte. A son bord, plus d’un millier de personnes constituant l’équipage et des troupes que l’on n’avait pas pu mettre à terre en Irlande
Mais le 13 janvier en début d’après-midi, dans les parages d’Ouessant, alors que dans la brume, le vaisseau fait lentement route vers Brest, il tombe nez à nez avec deux frégates anglaises. Il va s’ensuivre un furieux combat entre le français et ces deux anglais, combat qui va durer des heures et se solder par la perte le lendemain au lever du jour en Baie d’Audierne du vaisseau Droits de l’Homme. En effet, durant la nuit, le vent s’est levé et à cette heure matinale, le vaisseau désemparé par le combat finit par s’échouer à quelques centaines de mètres de la côte de Plozevet…
La malchance comme la tempête qui s’est levée s’acharnant sur le malheureux vaisseau, les pertes humaines vont devenir considérables, atteignant au moins 400 victimes. Cet épisode est abondamment commenté sur internet.

1917

Le vapeur danois  Norma (1997 t.) est torpillé et coulé au large de Dieppe par l’UB 37, Oblt z.S. Paul Günther. Ce vapeur sera la dernière victime de ce sous-marin qui va trouver sa fin peu après quand à peu de distance de sa dernière victime, il intercepte un vapeur ressemblant à un caboteur et lui intime l'ordre de stopper. Il s'agit en fait du bateau-piège Penshurst dont le "détachement de panique" s'exécute et quitte le bord aussitôt. L'UB 37 s'approche alors du vapeur avec l'intention évidente de le couler au canon mais lorsqu'il n'est plus qu'à 700 mètres, les canonniers du Penshurst se dévoilent à leur tour en ouvrant le feu sur le sous-marin. Au moins cinq coups au but placés à la base du kiosque sont comptés avant qu'il ne disparaisse en s'enfonçant par l'arrière. Pour faire bonne mesure, le Penshurst largue en plus deux grenades sous-marines. Il n'apparait pas d'épaves en surface mais une large et épaisse nappe de mazout est visible, marquant au point 50.07N 01.47E la tombe de l'UB 37 et de ses 21 hommes d'équipage.

Le vapeur anglais Martin (1904 t.) est capturé par le sous-marin UC 18, Kplt Wilhelm Kiel, à 8 milles dans le 348 d'Ouessant au cours d'une traversée de Bayonne à Barry avec des poteaux de mine et coulé au canon au point 48.36N 05.08W.

 1918

Le vapeur français Arthur Capel (822 t.), de Rouen à Barry sur lest, est torpillé par le sous-marin UB 80, Kplt Max Viebeg, à 14 milles au NO de Barfleur.